D’accord, quel titre ambitieux pour un court article, mais voyez le comme un, inévitable, aspect complémentaire, voire même crucial, de la vie chrétienne. J’ai passé plusieurs semaines à débattre sur le kenosis (le dépouillement de la personne de Dieu lorsque Celui-ci envoya son Fils sous forme humaine se livrer à la mort pour nous). Nous avons aussi parlé de la mort à soi qui élimine notre tendance à nous glorifier comme étant nos propres dieux, mettant ainsi en pratique notre propre dépouillement de nous-mêmes. Quoi de plus naturel que de vivre une vie crucifiée avec Jésus qui vit en nous.
Même si j’ai passé du temps à me questionner, à prier, à étudier en essayant de tout mettre en pratique, je ne suis pas apte à vous dire que je vis maintenant une vie crucifiée. J’aime à penser que j’avance « petit à petit » en progressant. C’est ce que je peux dire - C’est un processus et non quelque chose que nous pensons avoir accompli. Christ, seul, sait comment j’œuvre et combien, à plus forte raison, j’ai besoin de lui faire confiance, Lui qui me transforme.
Je ne peux rien faire de moi-même. Comme dit Dallas WILLARD, « La crucifixion de soi est une affaire collective entre le Seigneur et nous. Nous ne pouvons pas mourir à nous-mêmes sans la grâce de Dieu, qui seul peut satisfaire notre désir ultime, et Lui seul peut nous convaincre du fait que, quand nous mourrons à nous-mêmes, il nous élèvera ». Il poursuit en affirmant que nous devons comprendre de quoi il s’agit, l’accepter, le reconnaître et demander à Dieu de nous en faire don. Oui, il l’appelle un don. « Le Christ n’a pas été crucifié pour que nous n’ayons pas à l’être. Le Christ a été crucifié, afin que nous soyons crucifiés avec Lui. Il n’est pas mort, pour que nous n’ayons pas à mourir ; Il est mort pour que nous puissions mourir avec Lui. Dans la mort à soi, nous sommes crucifiés avec Christ » (Vivre sans manquer de rien : Vivre dans la plénitude du Psaume 23).
Il semble que Dieu m’ait donné le mot crucifié comme « mot de référence » pour cette année 2021. Je partagerai encore, là-dessus, avec vous tout au long de cette année.
Tammy Tkach
Comments