La période de préparation à Pâques (Carême), qui commence le mercredi des Cendres et qui se poursuit jusqu'au samedi saint, est pleine de sens pour nous.
Le mercredi 14 février, des millions de nos frères et sœurs du monde entier porteront sur leur front un peu de cendre en forme de croix. Bien que notre dénomination n'observe pas cette tradition annuelle, elle a une signification pour de nombreuses dénominations, notamment pour les méthodistes, les épiscopaliens, les presbytériens, les catholiques, les luthériens et certains baptistes, qui considèrent ce jour comme un jour saint. Les cendres sont accompagnées des mots suivants: « Souviens toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière ».
Que nous mettions ou non de la cendre sur notre front, il est bon de réfléchir à l'importance du mercredi des Cendres. Cet acte est un rappel solennel et humble de notre mortalité et de notre besoin de réconciliation avec Dieu, que nous ne pouvons atteindre que par Jésus-Christ. C'est aussi une bonne façon d'entamer la période de préparation à Pâques.
Alors que nous sortons de la saison de l'Épiphanie, qui se concentre sur la manifestation de l'incarnation - Dieu se faisant chair en tant que lumière du monde, nous entrons dans la vie de Jésus, et nous voyons des ombres qui empêchent la lumière de briller pleinement. Nous lisons les Évangiles et voyons les hostilités dont il est victime. Nous voyons la lourdeur de son cœur lorsqu'il se lamente sur l'entêtement des chefs religieux. Nous voyons sa frustration face à l'incapacité de ses disciples à s'entendre et à avoir une vision d'ensemble. Nous voyons son humanité lorsqu'il parle de trahison et de mort. Nous voyons ses larmes et son chagrin face à la douleur et à la souffrance du monde qu'il est venu sauver. Nous voyons sa détermination à poursuivre sa route vers Jérusalem, son procès, les coups, les tortures, et la croix.
Son parcours vers la croix commence dans le désert, où il est soigné par les armées célestes et fortifié par le temps passé avec son Père, avant d'être attaqué et mis à l'épreuve par Satan lui-même. Cette attaque n'est que la première d'une longue série qu'il a subie au cours de ses trois ans et demi de ministère. Il était vraiment le serviteur souffrant dont Ésaïe avait parlé dans ses prophéties. Nous marchons aux côtés de Jésus pendant cette saison, en regardant son exemple, en nous émerveillant de sa foi, en cherchant à connaître son cœur.
Cette saison peut être résumée par des mots tirés de l'évangile de Marc:
Puis, ayant appelé la foule avec ses disciples, il leur dit: Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera. (Marc 8:34-35)
Cette saison nous rappelle chaque année que nous ne sommes rien sans Jésus. C'est grâce à lui que nous sommes pardonnés, choisis, aimés, sauvés et adoptés. Tout ce que nous avons et tout ce que nous sommes est dû à son grand amour pour nous. C'est une bonne saison pour se concentrer sur l'examen de conscience et le repentir, pour passer plus de temps dans la prière à chercher à connaître Dieu, pour lire et méditer sur la parole de Dieu - en se concentrant spécifiquement sur la vie de notre Seigneur.
Je prie pour que vous viviez une période de préparation à Pâques pleine de sens,
Rick Shallenberger
Éditeur
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