L'église existe depuis sa création le jour de la Pentecôte, dans la première moitié du 1er siècle. Elle est demeurée et nous avons l'assurance de son fondateur qu'elle demeurera jusqu'à son retour. N'est-il pas encourageant et réconfortant de savoir que nous ne nous inquiétons jamais de la santé et des intentions du Chef de l'église? Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui et pour toujours. Et lorsque nous le rencontrons, il nous sauve vraiment, vous et moi, et nous découvrons qu'il est meilleur que nous ne pourrions jamais l'imaginer ou l'espérer.
Lorsque nous examinons l'état de l'église à notre époque et dans notre milieu, quels sont les marqueurs dont nous tenons compte? J'espère que nous pourrons percoler à travers les environnements de la Foi, de l'Espérance et de l'Amour. C'est notre vision à GCI et la façon dont nous voyons Jésus s'exprimer à travers son corps - l'église. Dans le cadre de cette lettre, je veux que nous revenions en arrière et que nous prenions en considération que l'église est fondamentalement composée de chrétiens individuels. Par définition, une église saine est composée de membres d'église en bonne santé.
Rappelons l'admonition de l'apôtre Paul dans 2 Corinthiens 13:5 :
Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous? à moins peut-être que vous ne soyez réprouvés.
Paul ne les interpellait pas nécessairement et ne remettait pas en cause leur conversion. Il les mettait au défi de prendre conscience que Jésus était bel et bien vivant en eux. Le défi consistait à accepter leur faiblesse et leur impuissance, puis à accepter la puissance transformatrice du Christ qui vient dans la relation et la confiance totale en lui. Le christianisme, c'est mourir à soi-même pour ensuite renaître à une nouvelle vie en Jésus.
Mourir à soi-même et la vie en Jésus est radical et il n'y a pas de juste milieu. Aucun d'entre nous n'aime mourir à ce qu'il croit être. Nous nous identifions facilement à des éléments externes : notre famille d'origine, nos réalisations, nos expériences de vie, nos biens, nos titres, nos emplois et notre argent; ou leur absence. Jésus sait que nous avons du mal à renoncer à nous-mêmes et à nous soumettre à sa volonté. C'est pourquoi Jésus soulève toujours le bout lourd du canapé (pour ainsi dire). En fait, il fait tout le levage et il nous permet simplement de jouer le jeu (voir la photo de mon fils Glenn pour voir une analogie similaire).
Paul a encouragé l'église du premier siècle à Philippes en écrivant,
Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent; car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. (Philippiens 2:12-13).
Le Père, le Fils et l'Esprit doivent être actifs dans nos vies pour nous amener au point de départ : « la volonté », et ensuite au moyen de suivre la voie chrétienne, « la puissance ». Il s'agit d'une dépendance pleine et entière au Père, au Fils et à l'Esprit. Dans notre processus de lâcher-prise et d'abandon, nous en arrivons tous à accepter plus profondément que nous vivons et bougeons et que nous avons notre être en Dieu. Notre existence même consiste à connaître, aimer et adorer ce Dieu trine personnel qui nous invite à la relation et à la participation. Peut-il y avoir quelque chose de plus grand?
Chers frères et sœurs de GCI, je vous prie de bien vouloir entendre quand je vous dis que votre plus grande quête, et la mienne, doit être notre relation et notre identité en Jésus. Si nous permettons que quelque chose d'autre ait une plus grande priorité que cela, alors c'est une idole. Cela me fait vibrer dans tout le corps, jusqu'au bout de mon gros orteil de penser à un groupe collectif de croyants mûrs qui sont complètement centrés en Jésus et vivent en lui. Je suis également réaliste, sachant que l'abandon de soi est un long cheminement qui se poursuivra tant que nous vivrons sur cette terre. Il s'agit d'une vie entière consacrée à découvrir ce à quoi nous nous accrochons encore, puis à s'abandonner à Jésus une fois de plus. Quel privilège de faire ce cheminement ensemble.
Vivant en Christ!
Greg Williams
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