Dans notre société, nombreux sont ceux qui vivent dans l'anxiété et la peur, voire la peur de Dieu. Ils recherchent un environnement sûr dont la politique est « Ne faites aucun mal ». Notre église serait-elle considérée comme un endroit sûr? Voici quelques éléments de réflexion.
De manière inconsciente, chacun de nous fait constamment cette évaluation : suis-je en sécurité ici ? Pour ceux qui ont déjà été privés de leur sécurité physique, émotionnelle ou spirituelle, leur système nerveux interprète différemment la menace. Leur réaction au danger perçu sera plus forte. Pourquoi cela est-il important dans le contexte de nos services religieux? La compréhension de ce cadre nous aide à réaliser pourquoi il est important de créer une sécurité viscérale. Les individus ont besoin d’expérimenter une sécurité ressentie pour réguler leur système nerveux. Un système nerveux calme et régulé est nécessaire pour la capacité à guérir et à apprendre de nouveaux récits sur Dieu.
On ne peut pas parler de sécurité ressentie sans parler de pouvoir. Si vous êtes un dirigeant, vous avez une position de pouvoir et d'autorité et, par conséquent, le risque d'abus existe. Le pouvoir devient abusif lorsqu'il est exercé avec arrogance pour contrôler, contraindre ou dominer. Les dirigeants pastoraux doivent être conscients de la dynamique du pouvoir et ont la responsabilité de faire tout en leur possible pour ne pas causer de tort. Ayez un partenaire ou une équipe responsable qui vous aide à garder les pieds sur terre et à éviter d'exploiter la dynamique du pouvoir.
L'autoritarisme peut se glisser dans le message du sermon. Chez certains dirigeants chrétiens, il existe un état d'esprit: Je suis l'émissaire de Dieu et je peux dire ce que je veux à ce public captif. Une chose est vraie à propos de cette affirmation: l’auditoire peut vraiment se sentir captif ! Les membres de longue date de l'église qui sont enracinés dans le même état d'esprit le supporteront, mais les invités ne se sentiront pas en sécurité.
Les dirigeants sains fixent des limites et respectent les limites des autres. Voici comment vous pouvez contribuer à créer un endroit sûr et éviter de donner l'impression de ne pas respecter les limites de vos auditeurs :
Réservez vos séances de résolution de vos propres traumatismes au thérapeute.
Il peut être sain pour un dirigeant de modéliser la vulnérabilité, voire les larmes, mais n'utilisez pas la chaire comme catharsis personnelle ou un confessionnal intime. Il est effrayant de voir l'orateur devenir apparemment déséquilibré ou n’avoir aucune réserve dans ce qu’il partage.
Gardez les blagues explicites, voire suggestives, pour votre petit cercle d'amis et votre famille.
Vos invités ne veulent rien entendre au cours de l’assemblée cultuelle qui puisse créer une image mentale embarrassante.
Conservez les sujets spécifiques de la sexualité pour le discipulat.
Comment pouvons-nous parler de la sexualité dans un cadre qui devrait être imprégné d'espérance, axé sur les nouveaux croyants et centré sur le Christ? En termes très généraux! Reconnaissez que dans la bonne intention originelle de Dieu, nous avons été créés en tant qu'êtres sexuels. Proclamez avec joie que dans l'oeuvre finale du Christ, notre sexualité est rachetée. Apportez le réconfort en ce que lorsque nous luttons avec notre sexualité déjà/pas encore guérie, il nous est rappelé notre dépendance à l'égard de Dieu et notre appel à estimer nos sœurs et frères au-dessus de nous-mêmes. Les discussions sur les façons spécifiques dont l'expression sexuelle peut déraper devraient être réservées à un cadre de discipulat où règne la confiance, la réciprocité et le consentement.
Conservez les défis intimes et distincts pour un face à face.
Il est abusif de citer une personne ou un groupe en exemple pendant l’assemblée cultuelle. Point final. Même si vous n'utilisez pas de noms. Il ne faut aucun courage pour se tenir à distance (littéralement, puisque l'orateur est généralement à distance et souvent surélevé) et lancer des accusations. En revanche, il faut beaucoup plus de courage pour s'asseoir à côté de quelqu'un, établir un contact visuel dans le cadre d'une relation de confiance et dire: « Je t'aime et je m'inquiète pour toi ».
Vos invités ne veulent rien entendre au cours de l’assemblée cultuelle qui puisse créer une image mentale embarrassante.
Conservez les sujets spécifiques de la sexualité pour le discipulat.
Comment pouvons-nous parler de la sexualité dans un cadre qui devrait être imprégné d'espérance, axé sur les nouveaux croyants et centré sur le Christ?. En termes très généraux! Reconnaissez que dans la bonne intention originelle de Dieu, nous avons été créés en tant qu'êtres sexuels. Proclamez avec joie que dans l'oeuvre finale du Christ, notre sexualité est rachetée. Apportez le réconfort en ce que lorsque nous luttons avec notre sexualité déjà/pas encore guérie, il nous est rappelé notre dépendance à l'égard de Dieu et notre appel à estimer nos sœurs et frères au-dessus de nous-mêmes. Les discussions sur les façons spécifiques dont l'expression sexuelle peut déraper devraient être réservées à un cadre de discipulat où règne la confiance, la réciprocité et le consentement.
Conservez les défis intimes et distincts pour un face à face.
Il est abusif de citer une personne ou un groupe en exemple pendant l’assemblée cultuelle. Point final. Même si vous n'utilisez pas de noms. Il ne faut aucun courage pour se tenir à distance (littéralement, puisque l'orateur est généralement à distance et souvent surélevé) et lancer des accusations. En revanche, il faut beaucoup plus de courage pour s'asseoir à côté de quelqu'un, établir un contact visuel dans le cadre d'une relation de confiance et dire: « Je t'aime et je m'inquiète pour toi ».
Conservez vos opinions personnelles pour un autre contexte.
Nous avons chacun une lentille façonnée par nos expériences. Les messages fondés sur l’exposition des Écritures en suivant le LOR (Le lectionnaire œcuménique révisé), vous aident à ne pas vous contenter de donner votre propre point de vue, qui sera inévitablement biaisé. La Bible parle d'elle-même, selon ses propres termes. Faites l’exégèse du passage et ayez confiance que l'Esprit est médiateur, et que la Parole interpelle vos auditeurs.
Chaque fois que nous accueillons une nouvelle personne dans notre église, nous espérons qu'il en résultera une proximité durable pour le long terme. Il n'y a pas de raccourci pour devenir un disciple à vie. Une mauvaise utilisation de l'autorité pendant le sermon du dimanche n'accélérera pas le processus de formation de disciples et peut vous faire perdre cette opportunité. La force et la douceur coexistent en Jésus. Proclamons avec audace l'Espérance en Christ, en recentrant gentiment les gens blessés et en leur réservant un endroit sûr, tout en les interpellant à progresser !
Par Elizabeth Mullins, championne de l’Environnement de l’Amour à Grace Communion Hickory.
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